Le 17 mars 2020, dans une torpeur fiévreuse, commençait le grand confinement. Dès le 20 mars, après un aller-retour à l’Assemblée nationale pour discuter des lois d’urgence, Pierre Dharréville prenait la plume pour ne plus la lâcher. Cinquante-deux jours durant, il s’appliqua à tenir une chronique pour maintenir le lien politique et se faire l’écho du pays.
De jour en jour, on devine le député à la tâche et une société qui se bat contre le virus. Alors que la démocratie était sous cloche, ces chroniques reprises par le journal La Marseillaise, ont scandé ce temps suspendu.
Elles constituent un témoignage précieux de ce jour pendant, où pointait avec insistance l’envie farouche du jour d’après.