Extrait
« L'idiot du village tire nerveusement sur la laisse du roquet. Comme à chaque fois qu’il a peur. Il a peur mais il veut raconter. Il transpire, essoufflé, en entrant au « bar des Amis », refuge des solitudes trop lourdes à porter. Personne ne le remarque. Il a l’habitude, Helmoute, d’être invisible. Il sourit niaisement et dodeline de la tête. Il devait être 4 heures du matin quand il est rentré chez lui cette nuit. La Vioque l'a même observé par l'œil de bœuf de sa porte. Il n’était pas dans son état normal. Et déjà, ce matin, il repart, très agité. [...] »